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Interview d'Alexandre Coeff

Le Stade Brestois vit en ce moment une sale série avec deux défaites et quatre nuls depuis le début de l’année civile. La grande question aujourd’hui est de savoir comment sortir de cet engrenage. Alexandre Coeff, comme ses coéquipiers, vit mal cette mauvaise période et estime que le groupe ne doit en ce moment pas regarder ce qui se passe ailleurs. Le salut viendra de l’intérieur.

 


« Alex, comment êtes-vous sortis de cette défaite frustrante au Havre ?

On était tous déçus parce qu’on a fait le match qu’on voulait faire et on n’a pas été récompensés. Ce qui est encore plus énervant, c’est que c’est une équipe qui n’est pas meilleure que nous, qui est devant au classement et qui nous bat. Les Havrais sont sûrement plus efficaces, plus en confiance que nous et c’est ce qui fait la différence.

Comment vous vivez cette série dans le vestiaire ?
On en parle pas mal entre nous. On se rassemble pour savoir si quelqu’un a des remarques à faire. On a un groupe qui vit vraiment très bien, qui se dit les choses et c’est pour ça qu’on a du mal à comprendre cette série.

En 2018, le Stade Brestois n’a pas encore gagné mais n’a jamais non plus été baladé. Est-ce juste un manque d’efficacité ?
Il y a un peu de tout je pense. Quand on reprend les physionomies des matches, on se rend compte qu’il ne manque pas grand-chose pour que ça bascule. On a surtout l’impression qu’en ce moment les équipes contre qui on joue n’ont besoin que d’une demie occasion pour marquer quand nous il nous en faut dix. Il y a un problème d’efficacité et on travaille làdessus.


On fait confiance au staff pour nous faire bosser et changer ces petits détails qui font la différence. Malgré tout ça, vous n’êtes toujours pas si loin et on se dit qu’une série positive…
En général, je suis plutôt ambitieux et optimiste mais au lieu de continuer à regarder là-haut, je ne dis pas que nous devrions regarder derrière mais au moins ne nous occuper que de nous en ce moment. Quoi qu’il arrive, ce ne sont pas les autres qui vont nous faire monter ou descendre. Avant de se concentrer sur eux, nous devons oublier le classement et
ne regarder que ce qui se passe au Stade Brestois.

Le fait de ne pas être si loin des 42 ou 43 points du maintien peut-il occasionner un blocage psychologique ?
Non, je ne crois pas mais peut-être qu’inconsciemment on se met une petite pression en plus en se disant qu’on a une équipe qui devrait caracoler en tête quasiment toute la saison et qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas. On doit réussir à se libérer de tout ça et à nous concentrer seulement sur nous.

Contre Niort, quelle va être la clé pour aborder ce match ?
Il ne faut pas qu’on prenne le problème à l’envers en se disant qu’on n’a pas encore gagné en 2018. Cette équipe de Niort n’a pas beaucoup évolué ces dernières années, on la connaît par coeur. On sait quel genre de match nous attend. On aura la balle et les Niortais vont jouer leur va-tout sur des coups de pied arrêtés, des coups francs, des corners, des contres. J’espère qu’on
gagnera mais on doit d’abord penser à comment on va marquer parce que ça fait deux matches qu’on ne l’a pas fait et ça nous remettra sûrement la tête à l’endroit ».

 

© Crédit photo : Stéphane Costard

 

16 févr. 2018