01.07.17 | Quentin au quotidien (épisode 1)
« Enfin je m’y suis collé »
Ambianceur labellisé grande gueule, Quentin Bernard sera toute la semaine le chroniqueur de sb29.bzh. En stage à Dinard avec le reste de l’équipe, il racontera chaque jour une petite tranche de la vie du groupe.
« Que les nouveaux chantent, c’est quelque chose qui compte beaucoup pour Bruno. Il veut que tout le monde y passe. Je ne l’avais pas fait en janvier alors enfin je m’y suis collé. Il y en a même certains arrivés il y a un an qui y ont échappé mais ils le feront cette semaine ! Certains, ce sont peut-être au hasard des gars qui arrivaient de Sochaux, d’Ajaccio ou du Gazélec par exemple… À mon avis, ceux qu’on a dans le viseur ne pourront pas y couper. Je pense que Ju Faussurier sera le plus difficile à convaincre. Avec lui, ça me paraît presque impossible. À Sochaux, il ne l’avait pas fait déjà, j’ai mes sources là-bas. Ça va être compliqué avec lui. Il m’a d’ailleurs glissé un petit mot en me traitant gentiment d’enfoiré parce que j’avais lancé la première chanson. Durant les stages, la bonne humeur est primordiale. Moi j’aime bien faire le con, ça fait partie de ma personnalité, je suis comme ça depuis toujours et je ne joue pas un rôle. Ça détend l’atmosphère parce que malgré tout ça ne reste que du foot. L’idée n’est pas de prendre notre métier à la légère mais plutôt avec du recul et de profiter des moments comme ça. On a une chance énorme d’être dans un cadre pareil. Le club fait en sorte qu’on soit dans de parfaites conditions donc c’est à nous d’imprégner quelque chose de positif. On ne ressent peut-être pas tout de suite l’effet mais quand il y aura des périodes plus compliquées, ça nous aidera à faire bloc. Et donc dans cette démarche de rigoler un peu avec le groupe, j’ai un allié éternel qui est mon frérot Jo Gastien. Lui, il est dans un autre registre, c’est plus subtil, moins grande gueule que moi mais c’est un très bon chambreur. Après, certains qu’on croit timides ne le sont pas vraiment. Je pense à Pierrot Magnon qui n’est pas le dernier pour vanner, et Coco Jacob c’est pareil. Ce sont des jeunes avec un gros potentiel. Mais que les gens se rassurent, on va quand même travailler pendant ce stage. C’est d’ailleurs le but principal. La première semaine était pour se découvrir et se remettre en route. Là, c’est pour se connaître plus personnellement et bien commencer l’année parce que le foncier qu’on va faire maintenant nous portera jusqu’à décembre ».
