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04. 07.17 | Ibou Sissoko : « être à l'écoute »

Prolongé il y a quelques mois au Stade Brestois avec qui il est engagé jusqu’en 2019, Ibrahima Sissoko entame sa troisième saison avec le groupe professionnel. Humble et conscient des efforts à faire pour être régulièrement sollicité par Jean-Marc Furlan, l’international U20 ne manque jamais une occasion d’amasser du vécu auprès de ses coéquipiers plus expérimentés, lui qui va avoir 20 ans cette année.

« Ibou, quand tu as prolongé il y a quelques mois, qu’avais-tu dans ta tête comme projets ?
- Je voulais continuer ce que j’ai commencé à faire ici, c’est-à-dire jouer des matches en pro, continuer à prouver que je pouvais tenir une place de titulaire et poursuivre le plus longtemps possible dans mon club formateur. Je veux prendre du plaisir ici.

- Est-ce que la saison dernière où tu as joué 6 matches dont 3 en tant que titulaire a correspondu à ce que tu attendais ?
- Bien sûr. L’important, c’est que je sentais vraiment que le coach avait confiance en moi et qu’il allait me lancer de plus en plus. Maintenant, c’est aussi à moi de prouver que je peux postuler encore plus souvent pour la saison à venir.

- Te considères-tu encore comme un petit jeune dans le groupe brestois ?
- Je reste toujours l’un des plus jeunes, ça c’est sûr. Mais dans la vie de groupe, je suis plus à l’aise. Ça fait trois ans que je suis dans le vestiaire et je connais mes coéquipiers un peu plus. J’ai l’habitude de les côtoyer, ce sont mes amis et je suis bien avec eux. Je ne suis plus trop timide.

- Il y a quelques années, est-ce que tu avais conscience que ce serait aussi long et compliqué pour gagner sa place sur le terrain ?
- Non, pas du tout. Je ne pensais pas à tout ça. Je croyais que c’était plus simple. Tout le monde a l’impression que le foot c’est facile mais ce n’est pas du tout le cas. Il y a des efforts à faire, du travail à accomplir, il faut toujours être concentré et rigoureux. Il y a aussi la concurrence et d’autres joueurs qui veulent évoluer à ta place. Il y a tant tellement d’éléments à prendre en compte.

- À un jeune de 16/17 ans, quels conseils donnerais-tu pour avoir davantage de chances de réussir ?
- Je lui dirais d’être rigoureux à l’entraînement, concentré et à l’écoute du coach et des plus anciens, ça c’est primordial. Il ne faut pas être un dormeur. Et ce n’est pas au match uniquement qu’on est jugé, c’est toute la semaine, dès le premier entraînement le lundi.

- Depuis quelques saisons, tu as aussi la chance d’être régulièrement appelé dans les équipes de France jeunes…
- Oui et c’est un honneur. Ça n’arrive pas à tout le monde. J’ai commencé en U18, là j’étais en U20 et les futures sélections seraient en Espoirs donc ce sera encore plus difficile d’en faire partie. Je garde en tout cas de très bons souvenirs de tous mes passages chez les Bleus, ça m’a beaucoup servi. Je peux dire que je suis un international et j’en suis extrêmement fier.

- Comment s’est passée la dernière campagne avec les U20 en Corée du Sud ?
- C’était une Coupe du Monde et on ne vit ça sans doute qu’une fois dans sa vie. Même si je n’ai fait qu’un math dans la compétition (contre la Nouvelle-Zélande), c’était un truc incroyable à vivre. À 20 ans, c’est super de pouvoir représenter son pays à l’autre bout du monde. On n’a pas fait un très bon parcours (élimination en 1/8e de finale contre l’Italie) mais c’était une bonne expérience. Entendre l’hymne national, ça donne des frissons ».

20 juil. 2017