05.07.17 | La tête et les pieds
Ce matin, avant la séance, trois joueurs ont reçu une très bonne nouvelle. C’était aujourd’hui le grand jour avec les résultats du Bac et le Stade Brestois n’a pas manqué à sa réputation puisqu’Alexis Taipa (19 ans, Bac ES), Assadillahi Ahamada (17 ans, Bac Pro Commerce) et Thomas Lijour (18 ans, Bac STMG) ont été reçus. Nous avons profité de ces diplômes fièrement obtenus pour mettre en lumière ces trois jeunes qui depuis samedi vivent une expérience enrichissante avec le groupe pro à Dinard.
« Messieurs, bravo pour votre Bac mais que représente-t-il exactement pour vous ?
Alexis Taipa : C’est une étape avant d’autres choses. Ça fait plaisir par rapport aux parents qui voulaient absolument que je l’aie. Ce n’est pas non plus une étape extraordinaire et l’année prochaine, je vais faire un BPJEPS (Brevet Professionnel Jeunesse, Éducation Populaire et Sport) parce que je n’ai pas envie de faire de trop longues études après le lycée.
Assadillahi Ahamada : C’était important de conclure ces années de formation en ayant le Bac. Il y a toujours 100% de réussite au Stade Brestois et il ne fallait pas gâcher (sourire). Je trouve que c’est bien pour le club. Je vais ensuite prendre des cours d’Anglais avec les profs du centre de formation.
Thomas Lijour : Je voulais vraiment avoir mon Bac et du coup j’ai bien travaillé. J’avais l’objectif d’avoir la mention (mission accomplie avec Assez Bien) et de le faire pour mes parents et pour mon frère jumeau qui a aussi eu une mention AB. L’année prochaine, je vais passer en BPJEPS et je m’inscrirai à la fac pour des cours du soir en anglais.
- C’est un peu la deuxième bonne nouvelle pour vous cette semaine avec votre présence au stage avec les pros…
AT : Je l’avais déjà fait l’année dernière et je trouve que cette année, c’est encore mieux. Le groupe vit mieux, il y a une meilleure ambiance et je suis davantage intégré que l’an passé. Les joueurs nous mettent à l’aise, ils discutent avec nous, c’est cool.
AA : J’ai su en fin de saison lors de mon entretien que j’allais faire le stage de préparation avec les pros. C’est une bonne expérience à vivre. On est à l’écoute, on observe, on met les choses en application. Je n’avais pas peur de venir parce qu’il n’y a rien à perdre.
TL : On m’avait dit que c’était éventuellement possible qu’on m’appelle mais je n’ai finalement été prévenu que samedi midi après la blessure de Julien Fabri. Ça se passe bien, les gars nous mettent à l’aise. Lionel (Cappone), qui est plus ancien, m’aide aussi beaucoup.
Qu’avez-vous pensé de vos saisons respectives ?
AT : J’ai joué avec la CFA2 et quelques matches en U19, notamment pour la Gambardella. J’ai amélioré certains points et je pense avoir fait une assez bonne saison. J’avais pour objectif de jouer le plus possible en CFA2 et c’est ce que j’ai fait pratiquement toute la saison.
AA : J’ai aussi fait de la CFA2 et du U19. Individuellement c’était une assez bonne saison avec quelques montées dans le groupe pro également. Collectivement, on aurait pu faire mieux, notamment en Coupe Gambardella. On a été sortis très tôt et j’étais déçu. En CFA aussi c’était mitigé, on a varié entre le bon et le moins bon.
TL : J’ai joué en U19 Nationaux et j’ai participé à quelques groupes en CFA2 derrière Gautier (Larsonneur). Je suis content de ma saison sur le plan personnel. J’ai bien progressé et je continue à travailler.
- Quelles différences voyez-vous entre un joueur en formation et les pros que vous rejoindrez peut-être bientôt ?
AT : Il y a un monde d’écart entre la CFA2 et le groupe pro où il faut être toujours prêt physiquement. Les séances sont plus longues, plus intenses. Et je pense que mentalement il faut aussi bien se préparer.
AA : Il y a beaucoup plus de travail en pro, les séances exigent qu’on reste concentrés tout le temps. Ça va plus vite, il y a moins de touches de balle.
TL : À mon poste, je vois que ça frappe plus vite et plus fort. Dans le jeu, il faut être beaucoup plus présent par rapport à la CFA2. Qu’on soit jeune ou pas, il y a les mêmes exigences et du coup il faut y répondre derrière. Tout est un peu plus développé ».
