basket dailymotion facebook home instagram play ticket twitter youtube

07.07.17 | Valentin Henry et la « mafia » finistérienne

Ils sont cette saison six du département à porter fièrement les couleurs du Stade Brestois. L’axe fort de l’identité locale tourne à plein régime et ce n’est pas pour déplaire à Valentin Henry, peut-être le plus attaché de tous à ses racines finistériennes et portsallaises. Amoureux du SB29, il explique : « Je n’ai connu qu’un club. C’est ma 18e année ici. J’ai tout connu au Stade Brestois. Les formateurs m’ont poussé à réussir et j’ai essayé de travailler pour leur rendre ce qu’ils m’ont donné. Je suis aussi attaché à cette région, elle est magnifique. Il y a la mer, de superbes coins, les copains, la famille ». Nous lui avons demandé de nous parler des cinq autres joueurs estampillés 29 dans l’effectif.


GAUTIER LARSONNEUR, LE BOSSEUR

« C’est le plus jeune. Ça fait quatre ans qu’on joue ensemble. Depuis toujours, j’ai entendu son nom comme l’un des gros potentiels du Stade Brestois. Je n’étais pas étonné qu’il signe professionnel. Dans le groupe, c’est le plus travailleur, il n’y a pas photo. C’est le premier arrivé et le dernier parti à chaque séance. Son contrat est une juste récompense pour lui. C’est un bon gardien et un boute-en-train mais qui s’est assagi notamment depuis qu’il est entré dans le groupe professionnel. Il est à l’écoute des anciens et ce nouveau rôle lui va bien. Sa base à lui, c’est le Conquet et c’est un féru de pêche ».

 

BRENDAN CHARDONNET, LE DÉCONNEUR

« Il est issu de la formation donc il a toujours cette étiquette de petit jeune qui lui colle à la peau. C’est le déconneur du groupe, toujours le premier à faire des conneries, mais il a gagné en maturité. Avant il aimait bien faire la fiesta et maintenant il s’est assagi, il a compris ce que devait être le métier de footballeur. À chaque fois qu’il a fait des apparitions la saison passée, ça a été de qualité. Auparavant il y avait toujours un joueur devant lui, Yves-Marie Kerjean, il a réussi à dépasser tout ça, il a pris son mal en patience et a travaillé. Tout ce qui arrive aujourd’hui est mérité pour lui. C’est l’un des plus représentatifs de l’identité locale ».

 

CORENTIN JACOB, LE MATURE

« Le Milizacois de la bande et la maturité à l’état pur. Depuis qu’il est tout petit, il a toujours dégagé une aisance, une prestance. Sur le terrain, tu sens qu’il a une certaine aura, c’est sa grande force. Il est sympa et se fond très facilement dans le collectif. Il fait la différence par sa qualité technique. Il est très autonome et sait où il va. Il est bien entouré, ça se sent, et il ne manque pas d’ambition. Je le connais depuis cinq ou six ans parce qu’il a toujours été surclassé. Alors que Gautier est davantage porté sur la pêche, Coco c’est davantage un paysan et il en est fier ».

 

ALEXANDRE COEFF, MONSIEUR PLUS

« Le Guilérien. C’est le mec qui peut mettre un surplus à tout. C’est Monsieur « toujours plus ». Par exemple, pendant que certains galèrent pour avoir leur permis voiture, lui son objectif est de piloter un jour son propre avion, il a d’ailleurs commencé à prendre des cours. Dans le foot, Alex met à profit toute l’expérience qu’il a pu emmagasiner. Il a déjà joué dans trois ou quatre pays, il parle autant de langues. C’est très utile au groupe au quotidien. Sa volonté était de revenir à Brest et je le sens heureux même si ça lui a mis une vraie claque l’an passée de ne pas monter. Il est posé et très sociable, c’est le premier à venir te voir quand tu as un souci ».

 

MATHIAS AUTRET, LE BEAU-FRÈRE

« Quand j’étais en formation, je le côtoyais à l’entraînement. On m’a toujours parlé de lui comme un exemple, le petit jeune qui avait réussi chez les professionnels. Je ne le connaissais pas particulièrement. Il y a deux ans, on est devenus beaux-frères puisque nos copines respectives sont sœurs. On a désormais une relation familiale. Aujourd’hui, c’est un grand plaisir pour moi de le voir revenir à Brest. Il est attaché au club et a à cœur de montrer ce qu’il peut apporter à l’équipe. Sa personnalité est attachante et il arrivera à faire taire les critiques s’il y en a ».

 

20 juil. 2017