Ferris N’Goma : « On arrive dans un nouveau monde »
Même s’il ne veut pas s’en faire toute une montagne, Ferris N’Goma a conscience que la découverte de la Ligue 1 Conforama va quelque peu changer la vie du groupe. Arrivé sur la pointe des pieds il y a un an, le milieu de terrain brestois veut en tout cas saisir sa chance et affronter cette nouvelle aventure sans complexe.
« Ferris, comment se sont passées tes vacances et ta reprise ?
- Je me suis marié pendant la trêve ! J’ai pu profiter de ma famille, de ma belle-famille. J’ai fait aussi une petite préparation individuelle et là ça va bien, les entraînements sont bons, le temps aussi…
- C’est maintenant la Ligue 1 qui va se présenter. Un peu d’appréhension ? De peur ?
- De peur ? Non, jamais, c’est du football ! Je ne dirais pas que c’est similaire à la Ligue 2 puisque c’est plus technique et plus rapide mais j’espère que ça va rouler après un petit temps d’adaptation.
- En Ligue 1, il y a quelque chose qui peut t’impressionner tout de même ?
- C’est sûr qu’on arrive dans un nouveau monde mais je n’ai pas l’habitude de supporter des équipes. On va débarquer dans une compétition avec des clubs très huppés comme le PSG, Lyon, Marseille ou Saint-Étienne. Je pense qu’il va falloir montrer du caractère mais je ne suis pas spécialement impressionné. En revanche, j’ai vraiment hâte, je suis impatient de découvrir.
- Si on revient un an en arrière, juste après ta signature au SB29, on suppose que tu ne nourris pas de regrets d’avoir choisi cette destination…
- Non, pas du tout. En arrivant, j’avais déjà été très bien accueilli et surpris par un groupe qui vivait extrêmement bien. J’étais super content d’avoir été accepté aussi facilement et satisfait de mon adaptation au sein de l’équipe. Ensuite, j’ai commencé à jouer et je me suis fondu dans le groupe.
- Penses-tu avoir évolué en un an ?
- Oui parce qu’il fallait que je m’adapte à la philosophie du coach et à un groupe qui vivait ensemble depuis deux ou trois ans. Ça s’est bien passé pendant plusieurs mois, ensuite j’ai eu un coup de mou, et ça allait mieux sur la fin. Ça va rester en tout cas l’une des plus belles saisons de ma carrière parce qu’au bout il y a eu le Graal.
- Olivier Dall’Oglio a remplacé Jean-Marc Furlan. Comment doit-on se comporter avec un nouveau staff ?
- Il faut déjà prendre ses marques, se découvrir. On a assez de temps avant la reprise de la compétition pour pouvoir réunir l’osmose et les repères entre le staff et les joueurs. Il ne faudra en tout cas pas utiliser le fait que le fonctionnement est nouveau comme une excuse.
- Avec Coach Dall’Oglio, le style de jeu va-t-il évoluer selon toi ?
- Au niveau des séances, on sent déjà qu’il est focalisé sur le ballon et ce n’est donc pas très loin de Jean-Marc Furlan. Dans le jeu, je pense qu’on sera un peu dans la même philosophie, j’ai pu le noter aux entraînements.
- Et ton rôle à toi dans le groupe, il va évoluer ?
- Je ne serai pas différent je pense, j’aurai peut-être un peu plus d’assurance mais je vais surtout essayer de rester le même ».