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JC Castelletto : « L’état d’esprit n’a pas changé »

À l’occasion de sa troisième saison avec le Stade Brestois, Jean-Charles Castelletto va découvrir la Ligue 1 et avec lui un groupe dans lequel il se sent très bien. La mentalité et les valeurs affichées par le groupe la saison passée seront selon lui décisives dans les mauvaises périodes que traversera forcément le club.

« JC, elle est comment cette prépa avant une saison de Ligue 1 ?
- C’est aussi dur ! Cette saison, on doit s’attendre à un championnat plus compliqué que les précédents. C’est une compétition qu’on va découvrir, on est davantage habitués à la Ligue 2. Ce sera difficile d’aller chercher des points, on en a conscience. La charge de travail aujourd’hui est importante et on essaye aussi de rester un maximum concentrés.

- Pour ta troisième saison, on te sent plus ouvert, plus souriant. Il y a eu un déclic ?
- Non, même pas. Ça fait 2 ans que je suis là mais le truc c’est que quand tu es dans ce groupe, tu te sens tout de suite très bien. L’état d’esprit n’a pas changé et ça aide à se lâcher. Tout est très sain et personne ne triche. On sait rigoler mais quand il faut travailler, on travaille.


- Évoluer en Ligue 1, cela faisait partie de tes rêves de jeune footballeur ?
- Oui, c’était un vrai objectif. Le fait que ça se fasse avec un club comme Brest, c’est encore mieux. On a acquis ce droit avec une montée et c’est la récompense du travail qu’on a accompli pendant 2 ans.

- Sur le terrain, ça va changer beaucoup de choses pour toi ?
- Il faudra davantage de concentration parce qu’à la moindre erreur, ça se paiera cash. Au niveau du jeu, un fois qu’on aura pris le rythme, ce sera bien mais je le répète, la concentration contre des équipes comme le PSG ou Lyon sera impérative. Il faudra redoubler d’efforts dans ce secteur.

- Il y a un club que tu admires en Ligue 1 ?
- Moi, c’est l’OM, c’est mon club de cœur (sourire).

- N’y a-t-il pas le danger d’être trop spectateur parfois en débarquant en Ligue 1 dans de beaux stades et face à de grands joueurs ?
- Non, mais ça n’empêche pas d’être contents d’être là. Il ne faut jamais oublier que c’est ton travail, que tu bosses pour une équipe et que toute une ville est derrière toi. La priorité, c’est de faire des résultats.

- Et pour un groupe qui a très peu connu la défaite depuis deux ans, il faut aussi se préparer à savoir perdre davantage ?
- Oui et c’est là qu’on va voir si le groupe est soudé et fort. Quand on faisait beaucoup de victoires, c’était en quelque sorte facile d’être joyeux. Là, on devrait connaître davantage de défaites alors on devra rester unis, ensemble, pour aller chercher les meilleurs résultats possibles ».

1 août 2019