AU PLUS PRÈS DES ÉTOILES
Alors que les fêtes de Noël arrivent à grands pas, dans les coulisses de la Boutique OFFIcielle, l’équipe merchandising du Stade Brestois met tout en oeuvre pour satisfaire les nombreux supporters brestois en prévision du jour J. Depuis le lancement du maillot le 12 septembre, tout est fait pour accélérer la production et répondre à la demande comme nous l’explique Yohan Guyader (SB29) et Cédric Gonidec (Sofidial).
« QUE CHAQUE SUPPORTER PUISSE AVOIR SON MAILLOT AU PIED DU SAPIN »
YOHANN GUYADER, RESPONSABLE MERCHANDISING
Comment se prépare la boutique à l’arrivée des fêtes de fin d’année ?
On est dans les starting-blocks depuis le début de la saison et encore plus depuis le mois de novembre, autant sur les maillots de Ligue des Champions que sur l’ensemble des produits dérivés à l’effigie du Stade Brestois. On imagine que le maillot de la Ligue des Champions est très demandé… C’est le produit phare. Dès que l’on en met en rayon, ils partent quasiment dans l’heure. Les supporters communiquent entre eux dès qu’ils les voient et dans la foulée ils sont nombreux à venir le chercher. Les maillots de Ligue 1 ont également du succès.
Combien de maillots ont déjà été vendus ?
À ce jour, nous avons déjà vendu 9 000 maillots de Ligue des Champions et 3 500 maillots Ligue 1. Nous ne sommes pas encore à la mi-saison et nous avons déjà écoulé 12 500 maillots. À titre de comparaison, nous avons vendu 9 500 maillots sur l’ensemble de la saison dernière.
Qui était déjà une belle saison pour la boutique. L’engouement a-t-il dépassé vos prévisions ?
Nous n’avions pas d’année de référence pour anticiper les commandes. On savait que la demande aller être forte mais elle a été extrêmement forte ! Nous avons fait en sorte d’anticiper mais nous avons été vite débordés. Pour preuve, le jour de la sortie du maillot, nous en avons vendu près de 1 000 en une journée… De là, on a pris la teneur de l’engouement. Il faut savoir que ce maillot devait être validé par les instances de l’UEFA et tant qu’on n’avait pas leur retour en fin d’été, on ne pouvait pas lancer la production.
Comment avez-vous réussi à reprendre la cadence ?
Cela s’est joué sur le raccourcissement des délais de production du côté d’adidas, qui a fait des efforts pour les écourter et nous fournir au plus vite. Également du côté de notre prestataire flocage, Sofidial, qui a mis les moyens humains et logistiques pour assurer les délais. Nous sommes également passés de 4 à 7 salariés pour répondre à la demande, que ce soit à la Boutique Offi cielle, dans les chalets à Francis-Le Blé ou au Roudourou, les commandes des partenaires, le corner « Phare de l’Europe » à venir... D’ici Noël, 3 000 maillots vont encore arriver et remplir les rayons (avec tout l’éventail de taille). Notre mission est de s’assurer que chaque supporter puisse avoir son maillot au pied du sapin. »
« CHAQUE JOUR NOUS SORTONS 500 MAILLOTS DE L’ATELIER »
CÉDRIC GONIDEC, DIRECTEUR D’EXPLOITATION DE SOFIDIAL
Entreprise de sérigraphie et de broderie en marquage de tout type de textile
« Cédric, rappelez-nous votre rôle avec le Stade Brestois…
Depuis 7 ans, nous assurons le marquage de toutes les tenues du Stade Brestois. Des tenues d’entraînement de l’école de foot jusqu’aux pros. Et notamment le maillot de la Ligue des Champions… Et c’est un vrai changement. Nous avons embauché 2 personnes spécifi quement dédiées au Stade Brestois pour assurer la cadence et donc compter au total une équipe de 5 personnes en permanence sur les maillots.
On voit la vie en rouge maintenant ?
C’est vrai que le rouge est omniprésent ! Chaque jour nous sortons 500 maillots de l’atelier. Au niveau logistique, nous avons établi un calendrier bien précis. C’est une année positive et particulière…
Particulière, dans quel sens ?
On a été sollicité par les médias : le Télégramme, France Bleu, Le Figaro… ce qui n’est pas habituel. Et tout cet effet médiatique autour de l’attente des maillots m’a poussé à protéger nos stocks. Nous avons donc installé un système sécurisé pour les maillots avec alarme et caméras de surveillance. Certaines personnes sont même venues directement à l’entreprise nous acheter des maillots. »
