Il ne manquait qu’un but
Le Stade Brestois n’a pas été récompensé de sa grosse débauche d’énergie et des multiples occasions qu’il a su créer à la Mosson. Le match nul (0-0) ramené de Montpellier donne un bon point en soi aux hommes d’Olivier Dall’Oglio mais les autres résultats de la soirée ne leur laissent que peu de marge avant d’affronter le Paris Saint-Germain en clôture du championnat dimanche prochain.
On ne pourra pas leur reprocher de ne pas avoir tenté. Les Ty-Zefs n’ont cependant pas croisé la chance ce dimanche à Montpellier. Un seul but aurait suffi à leur bonheur mais la bonne demi-douzaine d’opportunités qu’ils ont réussi à se procurer ont été avortées par les montants, un manque de précision ou les grosses parades de Bertaud dans les cages. Il y a encore un mois, prendre un point à la Mosson aurait été une option tout de suite validée par le camp brestois mais au soir de la 37e journée, il ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick. La faute à des résultats pas vraiment favorables comme les victoires des concurrents directs Lorient, Nantes, Strasbourg ou Bordeaux. Le SB29 a toujours son destin en main mais celui-ci viendra le week-end prochain de la capitale et jouera tout simplement le titre à Francis-Le Blé.
On a déjà connu situations plus confortables mais les vents ne seront pas non plus forcément tous contraires lors de la prochaine journée. Quelques scénarios peuvent aussi rendre service à un collectif brestois qui a en tout cas montré sur la Méditerranée une organisation et une détermination qui appellent au positivisme. La réussite a beau les avoir fuis face au MHSC, les Ty-Zefs ont très clairement relevé la tête après la terrible désillusion niçoise la semaine dernière. Comme face aux Aiglons, ils ont joué à peu près une période en supériorité numérique mais cela s’est cette fois clairement vu. Ultradominateurs après la pause, les Brestois ont beaucoup tenté, essayé sans cesse mais ni Brendan Chardonnet (55e, 5§e), ni Romain Faivre (54e, 61e), ni Franck Honorat (59e), ni Julien Faussurier (71e, 76e), ni même Steve Mounié dans le temps additionnel ne sont parvenus à faire trembler les filets.
Le pire aurait aussi pu se passer face à une formation possédant une puissance offensive au-dessus de la moyenne. Mavididi, par sa vitesse notamment, a été l’élément le plus perturbateur pour l’arrière-garde brestoise mais il a à chaque fois trouvé un Gautier Larsonneur impeccable face à lui. Voilà donc le Stade Brestois face à son destin mais quoi qu’il arrive, l’aventure ne s’arrêtera pas dimanche prochain. Nîmes, battu par Lyon, est ainsi officiellement relégué et il ne reste que la 18e place à attribuer pour une éventuelle descente dans l’antichambre. Un moindre mal si le SB29 prenait le mauvais strapontin au soir de la 38e journée mais nous n’en sommes pas encore là. Après une semaine de travail et de mobilisation, les Ty-Zefs vendront chèrement leur peau face au PSG et si le destin, qui leur joue des tours depuis quelques semaines, veut bien lui donner un coup de pouce, la délivrance pourrait se présenter.