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23.08.17 | Interview d'Éric Assadourian

C’est la rentrée pour toutes les équipes du Stade Brestois 29 et c’est donc l’occasion de faire le point avec le directeur du centre de formation, Éric Assadourian. Bilan de la saison passée, perspectives et axes de travail pour l’exercice à venir, il fait le tour des questions. Avec une équipe d’éducateurs inchangée, à l’exception du remplacement de Sébastien Maté par Sébastien Jaffré au poste d’entraîneur des gardiens, l’objectif est bien évidemment de poursuivre le travail entamé déjà depuis plusieurs mois.

 


« Éric, peux-tu en quelques mots revenir sur la saison passée au niveau de la formation ?

Il y a eu de bonnes et moins bonnes choses. On attendait que certains garçons en fassent beaucoup plus pour se rapprocher le plus rapidement possible du haut niveau et du groupe professionnel. Certains ont perdu du temps dans leur investissement au quotidien. On a recadré les choses mais si une partie a compris et s’est mise à travailler et à progresser, une autre a toujours du mal. Le bilan est donc mitigé.

Les nouvelles infrastructures ont-elles facilité le travail au quotidien ?
Grandement, oui. Le point positif est qu’aujourd’hui effectivement, on a un bon outil de travail mais on peut encore améliorer les choses au niveau du terrain. On fait les efforts étape par étape, avec nos moyens. La structure actuelle a accéléré le travail et nous a permis de développer d’autres aspects à côté grâce au gain de temps, notamment les relations au jour le jour avec les garçons. Là, en 30 secondes ils passent du terrain à leur chambre donc ça nous permet de faire des analyses vidéo, des discussions, des soins également. On s’est en tout cas professionnalisé au niveau du centre de formation et c’est une très bonne chose.

Quels vont être les principaux axes de travail pour cette saison ?
On a deux ou trois dossiers qui ressortent. Déjà, on veut développer notre cellule de recrutement, c’est une nécessité pour la pré-formation et la formation. Aussi, on veut avancer avec des outils actuels comme l’informatique avec notamment des bases de données. Cela veut dire que les joueurs pourront très vite aller consulter certaines choses les concernant, pour le scolaire, le sportif, le médical… On est en train de voir ça avec le club et Greg Lorenzi. Ça permettra aux garçons d’avoir une meilleure analyse d’eux-mêmes.

Y a-t-il des objectifs de résultats ?
On sait toujours que les résultats attirent les regards mais on ne veut pas faire de la compétition à tout va. On désire juste que nos jeunes deviennent des compétiteurs dans l’âme et aiment gagner. Et ensuite qu’ils comprennent le pourquoi de la victoire ou de la défaite. Il y a toujours des choses à travailler et sans cesse ils ont besoin de se perfectionner. L’exigence est énorme parce que notre comparaison se fait avec le football professionnel. Là où on va nous analyser, c’est sur le nombre de joueurs qui iront chez les pros. Ce qui s’est passé le week-end dernier à Lens n’est pas une surprise pour nous et ça permet aux jeunes qu’on a actuellement d’avoir des exemples qui sont de vrais bosseurs ».

23 août 2017