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Rageant, tout simplement.

En s’inclinant 3 buts à 2 en terre angevine, le Stade Brestois 29 peut nourrir de très gros regrets. Après un premier acte de grosse intensité, les Brestois ont fini par lâcher son match en seulement deux minutes. Pourtant, l’occasion de tuer le match, les Finistériens l’ont eue. Manque de chance. Manque d’efficacité. Rageant tout simplement.

 

 

L’Anjou n’aura, cette année, pas sourit aux hommes d’Oliver Dall’Oglio, qui avaient réalisé la saison passée le parfait hold-up. Arrivés samedi soir en terres angevines, les Ty-Zefs étaient arrivés avec beaucoup d’ambitions. Après deux derniers succès pleins de maîtrises, les Finistériens avaient à cœur de proposer une prestation similaire. De plus, le SCO, était clairement amoindri et devait pallier de nombreuses absences (Thomas, Pereira-Lage, El Melali ou encore Alioui pour ne citer qu’eux). L’occasion rêvée de faire quelque chose.

 

Au départ, le tacticien brestois, pouvait compter sur l’ensemble de son groupe. Aucun blessé, à l’exception de Dénys Bain (genou). Grand luxe ! Les onze hommes qui s’étaient imposés à Dijon et face à Lorient sont alignés. Pierre-Gabriel fait son retour et retrouve son rang. Il était très important d’imprégner, d’entrée, une grande intensité et faire reculer ce bloc angevin qui reste sur une lourde défaite (4-1) face à Montpellier. Chose faite, puisque Le Douaron, est percuté dès la 1ère minute dans la surface locale. Monsieur Stinat n’hésite pas et désigne illico le point de penalty. Steve Mounié s’en charge et prend Bernardoni à contre-pied. Deuxième but pour la nouvelle recrue ! Brest est devant dès l’entame, mais n’interrompt pas cette grosse intensité. Charbonnier verra même sa tête s’écraser sur la barre après un centre précis de Romain Perraud (13’).

 

 

 

 

Mais peu à peu la #TeamPirates reculent, laissant ainsi les premières offensives locales se créer (16’ et 18’). Ronaël Pierre-Gabriel vient même sauver les siens sur la ligne du bout du pied après la frappe de Mangani (20’). Thioub ramènera une minute plus tard les deux équipes à égalité. Mais les coéquipiers de Jean-Kévin Duverne se remettent rapidement à la tâche. Après avoir éliminé deux défenseurs, Faivre viendra mener la révolte d’une lourde frappe à l’entrée de la surface. À la 32eme minute, Charbonnier est à la réception d’un centre magistral de Le Douaron et crucifie le portier local. 2-1. Les Brestois font preuve de beaucoup de caractère et continuent de jouer. Les occasions franches s’enchaînent, mais rien y fait. Quand ce ne sont pas les montants (45’) c’est Bernardoni (41’, 43’ et 45’) qui vient anéantir les espoirs brestois de tuer le match. Brest est devant à la pause, mais quitte le terrain avec un goût amer. Les hommes d’Olivier Dall’Oglio sont bien mal payés.

 

Un manque de réalisme que les Brestois vont payer cash. En seconde période, les Ty-Zefs reculent d’entrée et subissent rapidement les premiers raids angevins. À l’image de Bahoken, à la 53’, esseulé qui a tout le temps de fixer Larsonneur à l’entrée de la surface. Mais il faut compter sur la charnière Duverne/Hérelle pour imprégner un impact physique considérable sur les puissants offensifs locaux. Brest tient et peut même (encore) alourdir le score, très vite, mais Le Douaron n’enroule pas assez sa frappe. Charbonnier aurait, aussi pu, y aller de son doublé après avoir pris de vitesse Pavlovic mais sa frappe est trop croisée (66’). La forte intensité imprégnée par les Ty-Zefs finit par se laisser sentir, obligeant le coach brestois à apporter du sang neuf. Cardona et Honorat remplaceront à la 70’ Charbonnier et Faivre. Philippoteaux, quant à lui, avait à l’heure de jeu, fait sa première apparition sous ses nouvelles couleurs. Des renforts de poids, de quoi faire basculer le match.

 

 

 

 

Et bien non, ça ne s’est pas vraiment passé ainsi. Le SCO, sous l’impulsion de ses nouvelles recrues Diony et Cabot, pousse de plus en plus et se montre dangereux, vraiment dangereux… En l’espace de deux minutes, les locaux vont faire totalement basculer le match et prendre l’avantage. D’abord par l’ancien brestois, Traoré, esseulé, à la réception d’un corner qui ajuste aisément sa demi-volée (78’). Puis par Fulgini qui trompera d’une frappe croisée Gautier Larsonneur (80’). La fin du match ne changera rien, les Brestois restant figés par ce retournement de situation et laissent échapper 1 voire 3 points. Une défaite au goût amer qui ravive les nombreux regrets de cette première mi-temps où Brest aurait pu tuer le match.

 

 

 

Le Stade Brestois a ainsi craqué en fin de match à Angers. Les Ty-Zefs ont gâché et ont payé un manque cruel de réalisme…. Il ne faut néanmoins pas tout jeter, bien au contraire. Puisque le collectif brestois à une nouvelle fois proposé un jeu de qualité et prouvé qu’il était capable de se créer de nombreuses occasions (même à l’extérieur). Néanmoins, Olivier Dall’Oglio insiste sur le fait « d’apprendre rapidement à maîtriser et tuer le match ». Il faudra rapidement régler les petites erreurs vues ce soir avant la réception de Monaco dimanche prochain au Stade Francis-Le Blé.

© Pierre Minier - Angers SCO

27 sept. 2020