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De vrais rocs !

Avec beaucoup de maîtrise, un Gautier Larsonneur impérial et un réalisme cinglant, le Stade Brestois a disposé de Metz (2-0) et ainsi engrangé une troisième victoire consécutive après Lille et Saint-Étienne. La sérénité affichée dans les deux zones de vérité a permis aux Ty-Zefs de ne jamais se mettre réellement en danger, profitant de l’efficacité chirurgicale d’un Irvin Cardona totalement retrouvé.

 

Si sur le papier, le succès brestois en terre messine est moins clinquant que ceux enregistrés face à Lille et Saint-Étienne, il ne faut surtout pas s’y tromper, c’est un gros coup qu’on réalisé les Rouge et Blanc face aux Grenats. Ces derniers étaient en effet sur une spirale extrêmement positive et n’avaient plus connu la défaite depuis la mi-septembre (8 matches). Le collectif de Frédéric Antonetti avait pris l’habitude d’encaisser très peu de buts depuis le début de la saison, cela n’a pas empêché le SB29 d’être la première équipe à en coller deux aux Lorrains cette saison, poursuivant ainsi son festival offensif et plaçant sa moyenne à trois réalisations par match depuis début novembre.



 

Mais là où Olivier Dall’Oglio devrait trouver encore plus de motifs de satisfaction, c’est dans la manière dont ses joueurs ont su gérer la partie et s’offrir un vrai match référence loin de leur base finistérienne. Il y avait bien sûr eu cette victoire à Dijon au mois de septembre mais depuis la disette était bien présente en déplacement. À ce titre, sortir une partie aussi solide face à un adversaire en pleine confiance est d’autant plus remarquable. Jamais durant 90 minutes on a pu voir les Ty-Zefs paniquer ou bafouiller leur football. Ils ont certes perdu des ballons, raté des passes mais cela n’a jamais altéré leur volonté de ressortir proprement de leur camp pour mettre en danger le FC Metz.

 

 

Et quand l’efficacité offensive s’était montrée discrète en octobre, elle a aujourd’hui pleinement sa place dans la maison brestoise. Il n’y a en effet eu besoin que d’une tentative avant de trouver les filets en première période, Irvin Cardona reprenant de la tête au premier poteau un corner de Romain Faivre (0-1, 12e). De quoi couper les pattes de Grenats qui étaient entrés dans la rencontre avec de bonnes intentions. L’attaquant brestois aurait pu réaliser un doublé un peu plus tard sur un centre en retrait d’Haris Belkebla (23e) mais le score ne bougeait pas jusqu’au repos malgré les tentatives de Gueye et Nguette qui avaient trouvé sur leur chemin un très bon Gautier Larsonneur.

 

 

 

L’entame messine après la mi-temps ressemblait beaucoup à celle du début de match mais jamais le danger ne venait vraiment frapper à la porte de la défense brestoise concentrée et déterminée. La réponse des Finistériens attendait une quinzaine de minutes quand Romain Perraud voyait sa frappe lécher le poteau d’Oukidja (60e). Une alerte pour les Lorrains et sur l’offensive suivant le break allait être réalisé. Au départ, Romain Perraud lançait un contre-éclair grâce à une superbe passe en profondeur pour Franck Honorat. Les jambes de feu de l’ex-Stéphanois lui permettaient d’adresser un très bon centre au second poteau pour Irvin Cardona. Ni Oukidja, ni Boye ne pouvaient empêcher sa reprise de rentrer (0-2, 64e).

 



Le plus dur semblait fait et on n’était d’ailleurs pas loin d’un plus gros écart avec une tête à bout portant de Paul Lasne que le gardien lorrain claquait en corner (67e). Une dernière frayeur sur un tir de Boulaya repoussé magistralement par Gautier Larsonneur (82e) et l’affaire était faite pour un Stade Brestois qui semble avoir grandi, pris de la maturité et réglé ses problèmes défensifs. Récompensés par neuf points sur neuf, les Ty-Zefs vont maintenant pouvoir se déplacer avec ambition la semaine prochaine à Bordeaux.

 

Crédit photos : FC Metz

29 nov. 2020